Association française des Oeuvres hospitalières de Saint Lazare de Jérusalem
Grande Commanderie de Boigny (OSLJ-GCB)

Association loi 1901 déclarée et publiée au JORF n°391 du 8 février 2022 RNA : W251009826
Rétablie par GMD n°42/11 en date du 18 mai 2011 ratifiée par GMD n° 77/11 du 2 septembre 2011
Juridiction membre de la confédération des organismes de Saint Lazare en France – Grand Prieuré de France


Grande  Commanderie  de  Boigny
de l'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem
Juridiction Magistrale fondée en 1154
50ème Grand Maître S.E. le Chevalier Francisco de Borbon Graf von Hardenberg, Preceptor Boignaci, GCLJ
Protecteur spirituel, S.B Joseph Absi, Patriarche Grec Melkite Catholique d'Antioche et de tout l'Orient
Cheffe de juridiction Dame Marie-France Grosjean, DCLJ








HISTOIRE DE L'ORDRE


HISTOIRE DE L'ORDRE MILITAIRE ET HOSPITALIER DE SAINT LAZARE DE JERUSALEM  
     
  Appelé plus communément ORDRE DE SAINT LAZARE (OSLJ)

Résumé des derniéres décennies pour comprendre l'Ordre de Saint Lazare,
tel qu'il est perçu par les membres de la Grande Commanderie de Boigny (ex Grand Bailliage) et l'objectif que celui-ci se fixe.
 
     
     
I • L'ORDRE INTERNATIONAL  
     
II • UNE ORGANISATION INTERNATIONALE NON GOUVERNEMENTALE  
     
III • UN ORDRE DE CHEVALERIE INTERNATIONAL  
     
IV • LES RELATIONS LÉGALES AVEC LES ORDRES DE CHEVALERIE  
     
V • LA CHANCELLERIE DE LA LÉGION D'HONNEUR  
     
VI • DES QUESTIONS FRÉQUENTES  
     
VII • HISTOIRE CONTEMPORAINE  
     
VIII • L'ORGANISATION FRANÇAISE  
     
IX • LA JURIDICTION MAGISTRALE  
     
X • DES ORDRES VALIDES  
     
XI • CONCLUSION  
     

 

 

 

 

 

 

 

 

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  I • L’ORDRE INTERNATIONAL
  D’un point de vue international, il s’agit d’un Ordre de chevalerie chrétien œcuménique international. Présent dans plus de 40 pays (certains l’ont déclaré, d’utilité publique) et composé de plus de 6000 chevaliers et membres laïcs au service des pauvres et des démunis, il met en œuvre des activités caritatives et bienfaisantes nombreuses et diverses.
L’Ordre de Saint Lazare possède, statuts, constitutions et règlement. Il est déclaré et enregistré légalement en Espagne. Chaque pays membre de l’Ordre est soumis aux dits statuts et constitutions dans le cadre des lois de son pays d’appartenance.
Les juridictions nationales ayant la faculté de mettre leurs statuts en harmonie avec ceux de l’Ordre.
L’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem est devenu une organisation internationale non gouvernementale (OING) reconnue par de nombreux pays et par la France en mars 2000.
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  II • UNE ORGANISATION INTERNATIONALE NON GOUVERNEMENTALE
  LA CONVENTION EUROPEENNE SUR LA RECONNAISSANCE DE LA PERSONNALITE JURIDIQUE DES ORGANISATIONS INTERNATIONALES NON GOUVERNEMENTALES :
Cette convention a été signée le 4 juillet 1996, ratifiée le 26 novembre 1999 et est entrée en vigueur le 1er mars 2000, applicable sur l'ensemble du territoire de la République française qui reconnait désormais la personnalité juridique des organisations internationales non gouvernementales.
Tous les membres de l'Ordre sont soumis à la constitution et aux statuts, régles et autres textes réglementaires de portées internationales.
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  III • UN ORDRE DE CHEVALERIE INTERNATIONAL
  Définissons d'abord ce qu'est un Ordre de chevalerie international, puisque l'Ordre de Saint Lazare revendique être un Ordre international de chevalerie, d'autres diront une organisation.

International, parce que présent dans plus de 40 pays et reconnu officiellement par un certain nombre d'entre eux.

Cet ordre de chevalerie international satisfait aux conditions suivantes :
Condition 1 : Aucun ordre n'est valide s'il ne reléve pas d'un souverain. Le Grand Maître souverain est élu par ses pairs ;
Condition 2 : Il doit descendre d'un ordre original authentique ;
Condition 3 : Pour ne pas être estimé ou considéré comme illégitime, il doit avoir une reconnaissance légale compléte ;

L'Ordre de Saint-Lazare remplit ces trois conditions.

A ces trois conditions vient s'ajouter désormais celle de la reconnaissance de la personnalité juridique de l'Ordre en tant qu'OING.

L'Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem a connu dans le passé, comme tous les autres "Ordres", des difficultés, avant d'être récupéré puis protégé par la maison royale de France, avec l'appui de la maison royale d'Espagne.

Il a retrouvé sa position d'Ordre hospitalier et militaire international ;
Il est présent dans une quarantaine de pays sur les cinq continents ;
Il regroupe sous sa bannière plus de 6000 dames, chevaliers et membres ;
Il est reconnu officiellement par plus d'une dizaine de pays en Europe et dans le monde (l'Espagne en 1940, l'Afrique du Sud, la Bolivie 1950, l'Argentine en 1951, le Luxembourg, la Russie, la Suéde, le Canada 1963, le Sénégal en 1971, l'Autriche 1977, la Croatie 1992, la Hongrie 1993), ainsi que par la communauté européenne en tant qu'O.I.N.G. et qui lui verse des subventions importantes (Lazarus Hilfswerke). Plusieurs pays reconnaissent d'ailleurs l'Organisation ou l'Ordre de chevalerie de Saint Lazare comme étant : " d'utilité publique ".
Notons aussi que l'Ordre de Saint Lazare n'a pas ou plus aucune attache avec l'Ordre de Notre Dame du Mont Carmel, tombé en sommeil, et auquel Henri IV avait tenté de l'amalgamer, (Branche de Savoie) ni avec celui des Saints Maurice et Lazare créé en 1572, reconstitué lui aussi en tant qu'ordre dynastique.
Que l'Ordre de Saint Lazare ne soit pas, ou plus, reconnu en France officiellement par certaines institutions, ou par d'autres Etats, n'affecte en rien sa validité traditionnelle ou son statut reconnu dans les milieux héraldiques, chevaleresques et nobiliaires internationaux.
" Le Saint Siége ou tout autre Etat pourrait très bien dire qu'il n'aime pas l'Ordre de Saint Lazare et qu'il n'a pas l'intention de le reconnaître dans la limite de ses compétences, mais il ne peut déclarer que l'Ordre est illégal, pas plus que la Couronne Britannique ne peut le dire de l'Ordre de Malte, reconnu par des souverainetés traditionnelles comme le Vatican ou l'Etat de Malte, pour n'en citer que deux. " (Réf. N°1)

Retenons et notons, que dans les ordres militaires et hospitaliers, le Grand Maître prend la place du souverain. (Réf. N°2)
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  IV • LES RELATIONS LÉGALES AVEC LES ORDRES DE CHEVALERIE
 

Deux dignitaires ecclésiastiques ont des relations légales avec les ordres de chevalerie :

  •  Le premier est le patriarche Latin de Jérusalem, Grand Maître de l’Ordre du Saint Sépulcre. Même ainsi, c’est seulement parce qu’il est nommé après consentement du Pape, chef suprême de l’Ordre.
  •  L’autre est le patriarche Melkite (actuellement sa Béatitude Grégoire III Laham) traditionnellement associé avec l’Ordre de Saint Lazare. Mais cette association ne confère aucune puissance souveraine et le Grand Maître n’est en aucune façon sous la juridiction du patriarche, dont le rôle est strictement spirituel : il est le premier parmi les ecclésiastiques de tous les rites membres de l’Ordre. Il n’a aucun rôle dans l’administration du Grand Magistère. (Réf. N°3)

Il est cependant indéniable, que si l’Ordre a survécu, il le doit à l’influence « spirituelle » des patriarcats orientaux de Jérusalem tandis qu’il végétait.

Si l'Ordre de Saint Lazare a repris son essor c'est grâce à :

  • La protection spirituelle du patriarcat melkite ;
  • Un recrutement de chevaliers se distinguant de l’ancienne « noblesse »
  • Dispense de justification nobiliaire pour les chevaliers de Grâce, voire pour les chevaliers de Justice.
  • Un recrutement œcuménique, d’aspect laïc ne se limitant plus seulement au catholicisme romain mais bien à l’ensemble des confessions chrétiennes, voire même à d’éminents représentants de confessions non chrétiennes..
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  V • LA CHANCELLERIE DE LA LÉGION D'HONNEUR
 

Autorisés, admis et acceptés, dans de nombreux pays, les membres de l’Ordre portent des manteaux d’église de couleur noire (hospitalier), uniformes militaires dans certains pays et des insignes privés, propres à l’Ordre.

La chancellerie de la Légion d’honneur ne reconnaît pas, pour le moment, en France, l’organisation de Saint Lazare comme « Ordre militaire et hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem » devenu désormais un Ordre authentique international.
Pour qu’il puisse être reconnu comme tel : la législation française actuelle impose qu’au moins l’une des trois conditions suivantes soit satisfaite, soit :

  • relever de la République française ou,
  • relever d’une puissance étrangère souveraine ou,
  • constituer un sujet de droit international public « sui generis »…

Il semblerait qu’au regard de la convention européenne cette dernière condition est susceptible d’évoluer pour qu’un jour, après une harmonisation des textes, la législation française puisse officiellement reconnaître l’existence de facto, de l’Ordre international de Saint Lazare.

Mais pour l’heure, en France, les insignes de l’Ordre de Saint Lazare sont considérés comme des décorations privées dont le port en public est prohibé.
Le port de décorations étrangères, en public, en France est et reste soumis à l’autorisation de la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur. Ce qui veut dire que, dans le privé et dans nos assemblées, le port des insignes et vêtements de cérémonie (manteau d’église) est libre et autorisé sans offenser quiconque, ni contrevenir aux dispositions de la législation nationale actuelle en vigueur.
Rappelons que la Croix de Saint Lazare n’est pas une décoration, mais un insigne religieux qui complète le manteau d’église, signes d’appartenance à l’Ordre.

Notons aussi que les ordres nationaux de la Légion d’honneur et celui de l’Ordre national du mérite, ne sont pas des ordres de chevalerie, mais des ordres de mérite, c’est à dire récompensant des mérites, soit civils ou militaires et comportant d’ailleurs chacun une hiérarchie, ce qui n’est pas le cas d’un ordre de chevalerie traditionnel.

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  VI • DES QUESTIONS FRÉQUENTES
 

Les questions qui reviennent le plus souvent :

  • Pourquoi en France y a-t-il plusieurs branches et appellations… de l’Ordre Militaire et Hospitalier de  Saint Lazare de Jérusalem ?
  • Dans les autres pays y a-t-il aussi plusieurs branches ou obédiences ?
  • Comment reconnaître celles qui sont légitimes, légales, reconnues et par qui ?
  •  Pourquoi y a-t-il plusieurs Grand Maîtres ?
  •  Pourquoi plusieurs « Ordres militaires et hospitaliers de Saint-Lazare de Jérusalem ? »
  •  et bien d’autres questions encore ….
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  VII • HISTOIRE CONTEMPORAINE
 

Pour répondre à nos interrogations, nous faisons référence à des textes et études historiques qui nous expliquent comment sont nées ces différentes branches dans l’Ordre Militaire et Hospitaliers de Saint Lazare de Jérusalem.

Jusqu’à une époque récente l’histoire de l’Ordre est connue et relatée selon que l’on est « pour ou contre », d’approches souvent contradictoires,  parfois inexactes et bien souvent incomplètes. Nous nous en tiendrons donc strictement aux faits autant que possible et éviterons toutes considérations personnelles.

  • En 1930 : François de Borbon et de la Torre, Duc de Séville, Grand Bailli de l’Ordre de Saint Lazare accepte la charge de la gouvernance de l’Ordre avec le titre de Lieutenant-général. Entériné par un vote unanime.
  • En 1935 :   Le 15 décembre 1935 le chapitre général proclama le Duc de Séville, François de Borbon et de la Torre, 44° Grand Maître. Pendant la guerre, l’Ordre se distingue par des actes d’assistance aux blessés. Il est récompensé par le Gouvernement français.
    Après la seconde Guerre mondiale, l’Ordre grandit. Plusieurs souverains et chefs d’Etat entrèrent dans l’Ordre ainsi que des militaires, aristocrates, prélats, diplomates, écrivains et savants. De nombreux dignitaires de l’Ordre de Malte rejoignaient la croix verte.
  • En 1952 : François de Borbon et de la Torre décède.
  • En 1953 : Son fils, coadjuteur, le prince François de Bourbon et Bourbon fût nommé Lieutenant-général de la magistrature suprême. (Ref N°6)
  • En 1956 : Ne pouvant se consacrer entièrement à l’Ordre, le Grand Maître nomme et désigne le 30 juin, Pierre Timoléon de Cossé-Brissac, douzième duc de Brissac, membre de l’Ordre depuis 1954, administrateur général de l’Ordre. (Ref N°6)
  • En 1958 : François de Bourbon et Bourbon, duc de Seville  à été élu 45° Grand Maître. (Ref N°6) (REF N°1958)
  • En 1967 : Le 20 mars, sous la Direction de Pierre Timoléon de Cossé-Brissac, l’administration française de l’Ordre, se plaignant de l’indisponibilité pour ses obligations militaires « dépose » le 45° Grand Maître et fait élire par un Grand chapitre général ouvert le 15 avril 1967 et clos le 20 mai 1967, S.A.R. Charles Philippe de Bourbon-Orléans, duc de Nemours et de Vendôme comme 46° Grand Maître.


    L’ordre de Saint Lazare a alors, deux grands Maîtres. Un Bourbon et un Orléans.
  • En 1969 : L’administration française de l’Ordre en désaccord avec les orientations du Grand Maître se rebelle contre le premier prince de sang français avec le prince Michel d’Orléans comme coadjuteur.
    Le 46° grand Maître est « destitué » et un nouveau grand chapitre est convoqué du 10 février au 10 avril 1969. Il élit Pierre Timoléon de Cossé-Brissac, duc de Brissac qui reçoit le titre de Lieutenant général et devient : 47° chef de l’Ordre (et non Grand Maître).
    Tous les chevaliers français ne le suivent pas, loin de là. Devenu rebelle en créant ce schisme, l’administration française est déclarée : « en opposition de l’Ordre ». Ce schisme donne naissance à la branche dite de Paris. (Réf. N°4).
  • En 1970 : Le 10 mars décès de Charles Philippe de Bourbon-Orléans, duc de Nemours. Le Prince Michel de France, coadjuteur avec droit de succession, assume les fonctions à la Grande Magistrature.
    La Grande Maîtrise de l’Ordre transfère le siège de l’Ordre militaire et hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem sur l’île de Malte, d’où le nom de " branche dite de Malte" pour la distinguer de celle de Paris. (Réf. N°5).
  • En 1973 : Le 22 mars, François de Bourbon et Bourbon, duc de Séville est rappelé par la branche dite de Malte. Il est élu 47° Grand Maître. Il le restera jusqu’en 1995.
  • En 1984 : A Washington lors d’un Grand Chapitre, aucun des deux Grands Maîtres, de la branche de Malte et de la branche de Paris n’accepte de démissionner.
  • En 1986 : A Oxford, François  de Cossé, marquis de Brissac est nommé 48ème Grand Maître par la branche de Paris (il deviendra duc en 1993). Le 47° Grand Maître de la branche de Malte, refuse de reconnaître la validité de l’élection et décide de continuer comme avant. Au lieu d’un regroupement, une réorganisation à eu lieu.
  • En 1996 : François de Paule de Bourbon et Escasany, duc de Séville est élu 48ème Grand Maître de la branche de Malte.
  • En 2004 : A Toronto, François de Paule de Bourbon et Escasany, duc de Séville est réélu Grand Maître pour la branche de Malte et pour la branche de Paris par 574 voix pour et 47 voix contre.
    Le Duc de Brissac ex Grand Maître de la branche de Paris est nommé Grand maître émérite.  
    En désaccord avec les orientations de l’Ordre, un petit groupe de chevaliers avec PICAPIETRA, résident en Suisse, refuse le vote lors du chapitre de Toronto et se sépare de l’Ordre, accompagné par la rébellion de certains chevaliers de la branche de Paris. Ils demandent à Charles Philippe d’Orléans (neveu du Duc de Séville) de devenir leur nouveau Grand Maître.
  •  Ce nouveau schisme donne naissance à la branche dite d'Orléans

  • En 2004 : Le 10 septembre, Charles Philippe d’Orléans, premier Grand Maître de sa branche, est élu grand maître par son Grand chapitre. A l’issue de leur rébellion, de nombreux membres sont rejetés par la branche de Malte et celle de Paris par de nombreuses ordonnances d’exclusion.
    Dans un procès introduit par la branche d'Orléans dont la décision judiciaire devait légitimer la scission intervenue, le tribunal de Berne en Suisse s'est  prononcé, en 2005, contre le demandeur (la branche d'Orléans) et à déclaré publiquement que la branche nouvellement créée était un mouvement illégitime et que le Duc de Séville était le Grand Maître des deux branches légales de Malte et Paris.
  • Charles Philippe d’Orléans et ses amis font parler d’eux, revendiquant sur leurs sites internet, une légitimité « honorable » sans doute, attirante pour une certaine partie de la noblesse, mais, sans fondement légitime ni validité légale, constituant ainsi une nouvelle branche de Saint Lazare.

    Information : Par lettre en date du 19 janvier 2010, la Grande Chancellerie de la Légion d'Honneur fait connaître n’avoir eu aucun accord de reconnaissance avec l’organisation de Charles Philippe d’Orléans.

  • En 2006 : Le 12 octobre, à Houston un accord est intervenu et réunifie officiellement la branche de Malte et celle de Paris, pour constituer l'Ordre international réunifié.
  • En 2008 : Le 14 septembre à Manchester, Carlos Gereda de Bourbon, Marquis d’Almazan est élu 49ème Grand Maître pour l'Ordre international réunifié par plus de 770 voix sur 800 représentées par quelques 300 chevaliers présents, délégués de l’Ordre. Le prince François de Bourbon, duc de Séville, est nommé Grand Maître Emérite.
    Nés des scissions passées, d’autres groupes ou membres de la branche d'Orléans et le Norwich-Groupe (branche dissidente de l'Ordre), ont rejoint l'Ordre international réunifié.
  •  Notons que le Grand Prieuré de France, branche de Paris a participé au Grand Chapitre général de l’Ordre au coté du Grand Bailliage de Boigny, juridiction française de la branche de Malte.

  • En 2016 : En désaccord avec les orientations de l’Ordre, contestant l'éléction du Grand Prieur de France actuel, le Chevalier Comte Christian d'Andelau-Hambourg, un petit groupe de chevaliers exclus de l'Ordre avec la Duchesse de Brissac se séparent de l'Ordre de Saint Lazare, créant ainsi une nouvelle branche dissidente.
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      VIII • L'ORGANISATION FRANÇAISE
     

    Pour l'Ordre :
    On peut s’interroger et se demander pourquoi l’Ordre international, militaire et hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem, branche dite de Malte a rétabli la juridiction de la Grande Commanderie de Boigny en France, alors que le Grand Prieuré de France dépendait de la branche dite de Paris depuis 1972.

             En effet, S.A.R. le Prince Francisco de Paula de Bourbon y Escasany, duc de Séville, Grand Maître de l’Ordre s’est rendu à Versailles en décembre 2005 pour adouber les chevaliers, investir les membres au sein du Grand Bailliage de Boigny et ses commanderies, devenant ainsi la juridiction française, à nouveau légitime, de l’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare pour la branche dite de Malte.
    Son expansion et sa grande vitalité sont reconnues et appréciées au niveau international par l’ensemble des Grands Bailliages et les Grands Prieurés avec lesquels elle est en relations constantes.

    Légalement :
    Il s’agit d’une Organisation Internationale Non Gouvernementale (OING) légale en France. Sa représentation est concrétisée par sa déclaration en  préfecture de Versailles, sous forme d’association loi 1901, publiée au journal officiel de la République Française sous l’appellation :
     « ASSOCIATION FRANCAISE DES ŒUVRES HOSPITALIERES DE SAINT LAZARE DE JERUSALEM  – GRAND BAILLIAGE DE BOIGNY»
    Jusqu’à présent, en France, la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur reconnaissait  « l’association »  sous l’appellation : « Organisation de Saint Lazare »
    Nous avons soumis pour appréciations et observations la présentation de la juridiction du Grand Bailliage de Boigny à la Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur.
    Par sa décision du 20 avril 1982, la Communauté Economique Européenne a reconnu l’Ordre militaire et hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem comme organisme international à but humanitaire. (Réf. n° 6)

    EN 2011 :
    La juridiction du Grand Bailliage de Boigny change de nom et devient la Grande Commanderie de Boigny, doyenne des juridictions de l'Ordre de Saint Lazare. Le Grand Maître de l'Ordre en est le Grand Commandeur Historique. Il désigne comme Commandeur de la juridiction magistrale le Chevalier Romain Bour.

    La réunification de l'Ordre désigne depuis 2011, le Grand Prieuré de France comme juridiction nationale et la Grand Commanderie de Boigny comme juridiction magistrale.
    Les deux structures françaises ayant le souci de l'interêt de l'Ordre en général tout en conservant leurs spécificitées historiques.

    Ils ont marqués l'Histoire :

    Il est utile et intéressant de préciser que dans les années 1970-80 c’était S.E. le Chevalier Jean de Saint Vincent de Beaugourdon qui était Grand Bailli du Grand Bailliage de Boigny. Il était aussi Grand Porte Bannière de l’Ordre de Saint Lazare.

    S.A.R. la duchesse de Nemours était membre d’honneur de la Grande Commanderie de Boigny ainsi que monsieur le général Raoul Salan.

    De nombreuses personnalités étaient chevaliers de l’Ordre de Saint Lazare, entre autres :
    Albert Schweitzer, Charles de Montalembert, Alfred de Vigny, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo, Alexandre Dumas,  Joseph de Maistre, Le chevalier Ramsay, Jean Tourniac…
    Plus proche de nous, le général de Castelnau, l’Amiral Lacaze, Général Weygand, le Duc de Clermont-Tonnerre …

    La consultation des ouvrages publiés ou encore la lecture des différents sites internets vous permettra de compléter cette liste. De nombreuses personnalités étrangères civiles, militaires ou religieuses, chefs d’état,  ont été reçus membres de l’Ordre.
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      IX • JURIDICTION MAGISTRALE
     

    La Grande Commanderie de Boigny :
    Cette juridiction n’est pas une composante de la juridiction nationale française et n’en fait pas partie. La constitution de l’Ordre lui donne une place à part.

    - La Grande Commanderie de Boigny a toujours été une juridiction autonome qui dépend statutairement et constitutionnellement depuis près d’un millénaire directement du Grand Maître. Compte tenu de ses fonctions, titres, charges, le Grand Maître n’est, et ne peut être subordonné à quiconque. Il porte le numéro 1 sur la liste des membres de sa juridiction magistrale.
    - Il s’agit d’une juridiction autonome, décrite comme telle dans tous les statuts successifs de l’Ordre.
    - A l’origine c’était d’ailleurs une baronnie.
    - De par le fait que le Grand Maître en est le Grand Commandeur, la juridiction ne peut ni être subordonnée ou intégrée ou fusionnée à aucune autre juridiction ;
    - Un décret magistral pris par le Grand Magistère désigne le Grand Maître comme Grand Commandeur de la Grande Commanderie de Boigny.
    - Lorsque le Grand maître réside hors de France, un autre décret magistral désigne le chef de cette juridiction ainsi que le Grand Chancelier.
    - Le Grand Maître a installé personnellement le chef de Juridiction de sa Grande Commanderie avec le titre de « Commandeur de Boigny »
    - Statutairement, constitutionnellement, historiquement, la juridiction magistrale a toujours été, est et restera indépendante ;
    - Tout au long de l’Histoire de l’Ordre, elle est exclusivement rattachée au Grand Maître qui porte le titre et l’appellation de Grand Commandeur de Boigny.
    - Cette charge est mentionnée et rappelée, encore de nos jours, dans l’en-tête des lettres utilisées de l’Ordre de Saint Lazare.
    - Tout comme les Dames et Chevaliers de la juridiction, les membres du Grand Conseil et du Grand Chapitre de l’Ordre sont attachés aux us et coutumes de l’Ordre.
    - Le Grand Chapitre et les chefs de juridiction souhaitent vivement que soient respectées ces traditions et ont pas conséquent redonné historiquement vie à la juridiction magistrale « Grande Commanderie de Boigny » dans le noble but de la transmission de la tradition
    .
    Ré installée officiellement en premier lieu, en tant que juridiction nationale en décembre 2005 sous l’appellation de Grand Baillage de Boigny par S.A.R. Le Prince Francisco de Bourbon y Escasany, Duc de Séville, Grand Maître de l’Ordre, cette juridiction française pour les raisons historiques rappelées ci-dessus, sera renommée en 2011 la Grande Commanderie de Boigny.

    L’année 2008 (année de la réunification des deux branches Malte et Paris) avait à Manchester, marqué le retour à la légitimité du Grand Prieuré de France de l’obédience Brissac, qui avait fait scission en 1970. Cependant, les instances dirigeantes du GPF contestent la légitimité du Grand Bailliage de Boigny, affichant leur réticence au rapprochement des deux juridictions pourtant imposé par l’Ordre.
    La légitimité de la juridiction magistrale est habile de l’exercice sur l’ensemble des structures de l’Ordre en France.
    La Grande Commanderie de Boigny compte à ce jour plus d’une centaine de membres.
    Elle est divisée en Provinces dont le ressort s’étant sur l’ensemble de l’hexagone.
    Une Dame ou un Chevalier Commandeur de Province, entouré d’une équipe motivée et solide, dirige les différentes actions de chaque Province et maintient la cohésion entre les membres résidant souvent isolés, implantés dans toute l’étendue du territoire.
    Les Commandeurs des Provinces rendent compte au chef de juridiction. Ils s’entourent d’un trésorier, d’un chancelier et d’un hospitalier pour agir dans l’intérêt de la juridiction et de l’Ordre.

    La juridiction magistrale ne possède pas de Commanderie.

    Afin de pouvoir exercer ses activités caritatives et de bienfaisance, une organisation étendue sur l’ensemble du territoire s’était avérée nécessaire.
    Les membres de la juridiction résidant sur l’ensemble du territoire, sont répartis dans quatre provinces, afin d’en faciliter l’organisation, le fonctionnement et la coordination.
    Chaque Province, à tour de rôle, organise annuellement au nom de la juridiction, une investiture à laquelle sont invités à participer tous les membres et amis de l’Ordre de Saint de Saint Lazare.

    Juridiction partenaire :
    La Grande Commanderie de Boigny est une juridiction partenaire de la juridiction nationale.

    De 2005 à 2008, le Grand Bailliage de Boigny était la juridiction nationale et magistrale.
    De 2008 à 2011, le Grand Bailliage de Boigny et le Grand Prieuré de France qui a rejoint l’Ordre à Manchester, formaient désormais l’organisation française de Saint Lazare avec deux juridictions nationales.
    Le Grand Maître décide alors de changer le nom de la juridiction afin de ne garder qu’une juridiction nationale par pays et de transformer la juridiction nationale du Grand Bailliage de Boigny en Grande Commanderie de Boigny en prenant lui-même le titre de Grand Commandeur de cette juridiction. Un décret magistral désignera le Grand Maître Grand Commandeur, un autre décret, un chef de juridiction qu’il installera lui-même et qui prendra le titre et la charge de Commandeur de Boigny.

    La Grande Commanderie de Boigny reprendra dès lors, le titre de juridiction magistrale s’inscrivant dans le fil de l’histoire de l’Ordre de Saint Lazare.

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      X • DES ORDRES VALIDES
     

    Pour information, la Commission Internationale des Ordres dans son édition de 1970 a publié une liste des Ordres qu’il convenait de considérer comme ordres valides en les classant en trois catégories.

    Ordres indépendants :
    L’ordre militaire souverain de Saint Jean de Jérusalem, dit de Rhodes, dit de Malte.

    Ordres semi-indépendants :
      1 Alcantara (d’abord Saint-Julien del Pereiro fusionné avec Alcantara 1222).
      2 Calatrava.
      3 Santiago
      4 Montesa
      5 Le très vénérable Ordre de Saint Jean de Jérusalem (Grande Bretagne)
      6 Le vénérable Ordre de Saint Jean de Hollande
      7 Le vénérable Ordre de Saint Jean de Prusse
      8 Le vénérable Ordre de Saint Jean de Suède.
      9 L’Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem
    10 L’Ordre chevaleresque du Saint Sépulcre de Jérusalem.
    11 L’Ordre Teutonique de Sainte Marie de Jérusalem
    12 Le Bailliage d’Utrecht de l’Ordre Teutonique de Hollande.
    13 l’Ordre Chevaleresque Hongrois de Vitez.

    Ordres Dynastiques :

    Voir la liste par pays relativement longue, à retrouver en page 198 à 200 du Crépuscule de la Chevalerie de Gayre of Gayre.
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    OSLJ - GRANDE COMMANDERIE DE  BOIGNY

     

      XI • CONCLUSION
     

    L’organisation appelée Ordre Militaire et Hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem est réuni depuis 2006.  

    Il n’y a plus d’obédience ou de branche de Paris ou de Malte. Il existe dorénavant un Ordre international réuni qui est de facto, l’Ordre militaire et hospitalier de Saint Lazare de Jérusalem.

    La Grande Commanderie de Boigny regroupe des Dames et Chevaliers répartis sur l'ensemble du territoire de la République Française. Afin d'en faciliter l'administration, des provinces administratives ont été installées.
    La Grande Commanderie de Boigny entend promouvoir et maintenir les principes et les traditions de la Chevalerie chrétienne internationale laïque et œuvre vers des buts caritatifs et de bienfaisance fixés par la constitution et les statuts de l’Ordre.

    Ce constat  est le reflet de l’organisation de Saint en Lazare en France à ce jour, tel qu’il peut être établi par un observateur extérieur.

    Votre dévoué dans la Foi, l’Espérance et la Charité,
    « Atavis et Armis »

    Le 28 fevrier 2018

    S.E. le Chevalier Commandeur Romain BOUR GB- GCLJ
    Commandeur émérite de la Grande Commanderie de Boigny

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